Comité Écologique Ariégeois

Association départementale agréée de protection de l'environnement en Ariège

La guerre c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas. (Paul Valéry- Gallimard - Cahiers)

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Arrêtez le massacre ! Du 6 au 27 juin, participez à l’enquête publique du ministère pour vous opposer au projet d’abattage des ex animaux "nuisibles" pour les 3 ans à venir

mercredi 19 juin 2019

Quand on parcourt les commentaires de ce projet, on s’aperçoit que les intervenants refusent presque unanimement la régulation chassée des animaux sauvages classés, avant, comme "nuisibles" et maintenant appelés perfidement "espèces susceptibles d’occasionner des dégâts".

Vous aussi participez à cette enquête publique pour manifester votre opposition à ces carnages injustifiés :

Projet d’arrêté ministériel pris pour l’application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.

Le présent projet d’arrêté fixe ainsi les dispositions pour la période 2019 à 2022 avec les mêmes espèces indigènes suivantes : Belette, Fouine, Martre, Putois, Renard, Corbeau freux, Corneille noire, Pie bavarde, Geai des chênes et Etourneau sansonnet.

La consultation du public se tient du 6 juin au 27 juin 2019 minuit.

Le CEA était déjà monté au créneau lors de la CDCFS cette année en s’opposant à ce tableau mortifère. Voir ICI


Pour mémoire l’ASPAS demande :

  • l’interdiction du déterrage du renard,
  • l’arrêt total du piégeage et du tir de la belette et du putois dans les rares départements qui l’autorisent encore,
  • la reconnaissance du rôle bénéfique de toutes ces espèces dans les écosystèmes et vis-à-vis des activités humaines,
  • une refonte de la procédure de classement qui est une instruction à charge menée par les chasseurs et dont les données sont invérifiables,
  • l’impossibilité de tuer ces espèces pour satisfaire les intérêts liés à la chasse,
  • la mise en œuvre de méthodes alternatives à la destruction pour toutes les espèces,
  • un zonage beaucoup plus précis de l’interdiction de tuer ces espèces en dehors des activités sensibles à leur présence.

Quelques commentaires au hasard :

Mais quel scandale que cette liste, par *********** , le 6 juin 2019 à 14h42

Je suis scandalisée : Mr de Rugy a reçu les associations qui ont présenté l’utilité du renard, le danger que courent les populations de putois et rien n’est retenu, rien ne change. Les chasseurs dictent toujours leur loi !
Le renard n’est pas un nuisible, il participe à la régulation des rongeurs, a un rôle démontré et positif dans la dissémination de la maladie de Lyme, la fouine et la martre ont auusi leur rôle à jouer dans l’ecosystème. Quand aux massacres de corvidés, ils ne font pas honneur à leurs auteurs, qui prèférent tuer plutôt que d’écouter les associations qui ont des solutions à proposer.
C’est donc ainsi que le gouvernement écoute la très grande majorité de la population qui refuse ce classement ? Je m’oppose formellement à ce projet d’arreté, mais suis sans illusion aucune, ces consultations ne sont qu’une farce

***

Honte à la France qui continue à autoriser la peine de mort sur des animaux innocents ! , par *********** , le 6 juin 2019 à 12h43

En France, on continue donc à entretenir un classement des "gentils" et des "méchants" animaux. Ce type de classement n’a plus lieu d’être, en 2019, quand on connaît l’état catastrophique de notre planète et la disparition grandissante des espèces à l’échelle du monde, dont l’homme est pleinement responsable, comme l’a récemment souligné le rapport IPBES.
L’heure n’est plus à la destruction, mais à la protection de ce qui peut encore l’être - pour lutter contre le dégâts, il suffit d’une politique efficace qui encourage la protection des cultures, plutôt que les balles et les pièges !
Et quelle aberration que ces traitements chimiques contre les campagnols, quand on sait qu’un renard peut à lui seul en manger des centaines chaque année - le renard est un animal indispensable dans l’équilibre des éco-systèmes, c’est tout de même incroyable que vous écoutiez encore le lobby chasse qui ne rêve que de tirer toujours plus, alors que des dizaines de vraies études scientifiques démontrent l’utilité du renard pour l’agriculture, mais aussi pour la santé humaine, puisque sa présence permet d’arrêter la propagation de la maladie de Lyme.
Quant au putois, il est en grave danger de disparition, c’est une honte qu’il ne soit pas protégé en France !!
Seule bonne nouvelle : les piégeurs et chasseurs sont en voie de disparition, donc tous ces animaux qui n’ont rien demandé auront de plus en plus de chances d’échapper aux balles et aux instruments de torture...

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Opposition au projet , par ********* , le 7 juin 2019 à 15h47

Devant l’effondrement de la biodiversité, au nom des générations futures, de mes enfants et de ceux de autres, je m’oppose à ce projet et demande une reconsidération des espèces considérées comme "susceptibles de causer des dégâts".
Je demande a contrario :
 l’interdiction du déterrage du renard,
 l’arrêt total du piégeage et du tir de la belette et du putois dans les rares départements qui l’autorisent encore,
 la reconnaissance du rôle bénéfique de toutes ces espèces dans les écosystèmes et vis-à-vis des activités humaines,
 une refonte de la procédure de classement qui est une instruction à charge menée par les chasseurs et dont les données sont invérifiables,
 l’impossibilité de tuer ces espèces pour satisfaire les intérêts liés à la chasse,
 la mise en œuvre de méthodes alternatives à la destruction pour toutes les espèces,
 un zonage beaucoup plus précis de l’interdiction de tuer ces espèces en dehors des activités sensibles à leur présence.
 Une refonte de notre rapport à la faune commune

Si la notion de « nuisible » a enfin définitivement disparu de nos textes en 2018, ce projet démontre que dans les faits, rien n’a changé. Ce projet reprend mot pour mot les termes de l’arrêté de 2015 qu’il est censé remplacer. Les abattages pourront continuer avec les mêmes méthodes dans quasiment les mêmes départements. Naturellement présentes dans le milieu naturel, ces espèces participent aux équilibres des écosystèmes, et sont bénéfiques aux activités humaines en prédatant d’autres espèces animales ou en disséminant des végétaux. Pour la plupart, elles jouent un rôle de police sanitaire en débarrassant la nature de cadavres d’animaux, évitant ainsi la propagation de maladies.

***

Et quand le commentaire est favorable au projet il est du type très court, quelquefois justifié par le mot "biodiversité" (sic !)

Favorable aux progrès d’arrêté ministériel , par ********** , le 6 juin 2019 à 18h54

On a besoin du piégeage de ces espèces pour limiter les dégâts occasionnés sur le petite faune.

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Montage photos ASPAS

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