Gravières de Saverdun-Mazères-Montaut
Les habitants de cette région sont (malheureusement) accoutumés à la présence "discrète" de ces excavations et autres lagunages creusés pour extraire du sol les roches alluvionnaires de tout calibre jusqu’au sable (qui devient, selon des enquêtes récentes, un matériau convoité du fait d’une demande mondiale exponentielle de sable de rivière et qui n’est pas renouvelable sauf en cas d’une glaciation dans un futur lointain.
Les habitants de la vallée de l’Ariège ne savent pas (encore) que les surfaces de ces excavations sont programmées pour être multipliées par 10 en 30 ans pour atteindre 800 ha voire 1000 ha en y ajoutant les gravières voisines autorisées en Haute-Garonne.
De plus, les carriers ont le devoir (et un gros intérêt) de combler une partie de ces"trous" avec des matériaux du BTP de récupération dits "inertes" pour rendre ces terrains à l’agriculture (sic !). Mais comme les excavations se font dans la nappe phréatique, ces apports de gravats baignent dans la nappe. Nappe qui alimente les cours d’eau (dont l’Ariège) et les stations de pompage d’eau domestique !
Les associations de protection de l’environnement (dont le CEA et surtout le Chabot) sont montées au créneau pour alerter les administrations et la population et pour donner leur avis en CDNPS-formation carrières. Ils ont pris des risques pour aller vérifier sur place le fonctionnement des opérations et l’innocuité des apports de ces fameux "inertes". La réalité est toute autre que ce que les carriers et la DREAL voudraient nous faire croire.