Comité Écologique Ariégeois

Association départementale agréée de protection de l'environnement en Ariège

La guerre c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas. (Paul Valéry- Gallimard - Cahiers)

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mardi 19 janvier 2021

Lundi 01/02/2021, accompagnons la journée internationale qui invite tous les commerçant(e)s, artisans, artistes à travailler.

Plusieurs actions : simplement rappeler aux gouvernements que nous sommes toujours des citoyen(ne)s vivant(e)s ; les confinements/couvres-feux aberrants ne nous anéantiront pas....

Lundi 01/02/2021, Une journée internationale invite tous les commerçant(e)s, artisans, artistes à travailler.

Nous avons lancé un "appel à déambuler" :

Le lundi 01/02/2021 à Foix, pour cette journée de protestation.

L’objectif de la déambulation : Simplement rappeler aux gouvernements que nous sommes toujours des citoyen(ne)s vivant(e)s, les confinements/couvre-feu ne nous anéantiront pas....

Activités ambulantes : Chants, musique, clowns, batouccada, théâtre, déclamation, percussion....

Les gens déguisés, les pancartes, les percussions de toutes espèces sont les bien-venus !!

Qui participe : Tout le monde peut y participer.... Des groupes constitués ou non, des individus qui n’ont pas d’intervention spécifique à proposer.

2 chansons (voir plus bas) sont proposées pour être chantées/percutées par qui en a envie...

(On vous conseille d’imprimer le texte).

C’est où et quand ? Première déambulation lundi 01/02/2021, 11 h Allées Vilotte. A foix.

Ceci en soutien à tous les professionnels qui ne peuvent plus exercer.

Sans la nommer - G.Moustaki
Laissez-nous travailler - HK

Les deux chansons proposées :
1)----https://youtu.be/NI3A7cbN8io --- Moustaki chante "Sans la nommer". 1979.

2)----https://youtu.be/f13fJrTec0M --- HK chante "Laissez-nous travailler". 2021.


Autre manifestation pour cette journée :

Fermés depuis le 28 octobre sans date de réouverture cela suffit !

LA TOMATE DU JARDIN Lundi 1er Février à midi sera ouvert pour manifester et alerter sur la situation des restaurateurs, nous n’avons plus de métier, liquidations, faillites et déprime , à l’intérieur nous ferons peu de personnes sur réservation et c’est déjà complet, 4 pers max par table dans le respect des règles sanitaires en vigueur...mais ensuite nous appelons toute personne qui soutient les restaurateurs à venir même un court moment entre 11h et 17h selon sa disponibilité, devant la Tomate pour faire acte de présence et communiquer avec les médias si vous le souhaitez, venez avec une tasse, nous offrirons une boisson chaude et de quoi grignoter.......

Appel à venir aussi aux autres restaurateurs qui veulent se faire entendre et ne peuvent pas ouvrir leur établissement.

Restaurateurs, justement un métier où les gestes d’hygiène sont une seconde nature !

Tenues de travail spécifiques, propres, hygiène corporelle impeccable, nettoyage des locaux deux fois par jour, avant chaque service ! la salle, les sanitaires, aération, et ensuite après chaque service nettoyage complet de la cuisine. Pendant la mise en place, Désinfection des postes, lavage des mains, port des gants au contact de matières premières à risque........Nous avons toujours été très strictes !

Comment pourrait on être les grands coupables ?, pendant notre période d’ouverture nous n’avons jamais eu d’appel de l’ARS au sujet d’un de nos clients. Aucun membre de notre équipe n’a été contaminé....d’où sortent les études sur le sujet ? nous n’en avons jamais eu une dans les mains !, d’ailleurs depuis le 28 octobre que le monde de la restauration et de la culture les effets ne sont pas flagrants bien au contraire.

La fermeture de nos établissement est abusive !

Voulez vous nous retrouver à la fin de cette crise ? Soutenez nous !
Nous ne voulons pas mourir !

Bien à vous
Lionel Sévènes

Restaurant La Tomate Du Jardin
1, Place de l’Eglise
09350 Daumazan-sur-Arize
05 81 30 40 03


Autre "coup de gueule" :

Les règlementations sanitaires, anciennes comme nouvelles, semblent être pondues pour mettre des tensions sociales successives. Dans quels buts ?
Des citoyens de l’Allier expriment leur stupeur et leur colère. Comment ne pas voir qu’ils expriment-là la stupeur, la colère, l’incompréhension de nous tous. Mais en même temps ils tracent des ouvertures pour l’avenir et là il faut aller dans ce sens...
A lire avec reconnaissance !

Lettre du bocage : « Nous ne supportons pas d’être gouvernés par la peur »

L’article de REPORTERRE :

Face à la pandémie, nous avons, abasourdis, joué le jeu, expliquent les autrices de cette tribune. Mais un an plus tard, rien n’a été fait pour améliorer le système de soins, tandis que la machine législative a instruit maintes lois régressives (sécurité globale, néonicotinoïdes, etc.). Alors, contre le gouvernement par la peur, retrouvons confiance dans nos capacités collectives d’imaginer l’avenir.

Depuis mardi 12 janvier, le couvre-feu a été instauré à 18 heures dans l’Allier.

La nouvelle nous est tombée dessus, comme à chaque fois, depuis un monde lointain. Satellitaire. Et elle nous a cueilli.e.s, nous autres, habitantes et habitants du bocage bourbonnais. Nous qui essayons toujours, tant bien que mal, d’absorber la pelote d’injonctions qui nous sont faites depuis un centre de plus en plus lointain.
Après avoir vécu les confinements, les couvre-feux, la fermeture des secteurs arbitrairement qualifiés de non essentiels ; après avoir enduré, les unes après les autres, toutes les strates des mesures prises dans l’urgence depuis le début de la crise sanitaire, nous en sommes rendu.e.s là. À sentir dans nos ventres tout ce que cette paire d’heures va, encore, confisquer à nos existences.

18 heures au lieu de 20 heures… Ici… Au beau milieu du bocage

18 heures. Pourquoi ? Difficile de le comprendre. De l’appréhender. Qui préconise ? Qui décide ? Qui applique ? Quels chiffres préludent à quelles décisions ? Quelle logique se cache derrière la doxa du taux d’incidence ?

18 heures au lieu de 20 heures… Ici… Au beau milieu du bocage… Entre les vaches et les bouchures [1]… D’où ça vient, ça ? Nous sommes cinquante au kilomètre carré, par ici. Les seuls endroits où vous trouverez du monde sont les supermarchés.

Aujourd’hui, l’arbitraire de ces mesures n’échappe plus à personne. Et leur caractère improvisé relèverait de la farce si elles n’affectaient pas nos vies de manière aussi dramatique : destruction des emplois, détresse morale, solitude, déscolarisation…
 Si se protéger du virus est indispensable, les moyens mis en œuvre par le gouvernement peuvent apparaître de plus en plus comme une aubaine pour entraver notre appétence au collectif, notre capacité à réfléchir et à inventer ensemble.
 Il est d’ailleurs frappant de constater que — tandis que nous végétons, masqués et reclus — la machine législative continue à plein régime, instruisant des lois toujours plus polémiques : séparatisme, sécurité globale, loi sur la recherche et l’enseignement, réintroduction des néonicotinoïdes… Autant de sujets sur lesquels il semble pourtant inconcevable de se passer du débat public.

Il apparaît clairement, un an après le début de la crise, qu’il n’y aura pas de retour à la normale. Les réponses aux crises finissent toujours par se sédimenter dans le droit. Depuis vingt ans, par exemple, tous les régimes d’exception liés au terrorisme n’ont fait que se renforcer, année après année, pour finalement s’institutionnaliser.
Chez nous, en 2021 : plus de médecin, plus de généraliste, plus de spécialiste.

Il n’y aura pas de monde d’après. C’est maintenant que cette situation nous incombe. C’est maintenant que nous devons réfléchir, ensemble, à comment absorber cette épidémie sans démanteler ce qui fait précisément le ciment de la vie, c’est-à-dire la communauté, la circulation, la rencontre des corps et des idées.

Jusqu’à maintenant, le choix a été fait d’isoler sous contrainte l’ensemble de la population et de fermer strictement tous les lieux collectifs et de partage, sans considération pour les efforts pouvant y être faits pour s’adapter au contexte sanitaire.

On a d’abord joué le jeu — abasourdis. Mais, une année plus tard, l’évidence finit par nous sauter aux yeux : on ne peut plus nous demander ça, alors qu’en face rien n’est fait pour travailler à la refonte d’un vrai service de santé publique.
En effet, en un an, rien ne nous a laissé entrevoir un quelconque sentiment de responsabilité des pouvoirs publics dans l’effondrement de notre système de soin. Une faible revalorisation des salaires… C’est tout ce qu’on aura vu sortir du Ségur de la santé. Pas de plan. Pas de projet. Pas de vision. Pire : une volonté affirmée de poursuivre la gestion managériale de ce bien public.

Ici, chez nous, en 2021 : plus de médecin. Plus de généraliste. Plus de spécialiste. Les infirmiers sont débordés. Les hôpitaux saturés. Notre espérance de vie à la campagne est désormais de deux ans inférieure à celle des urbains. Vingt ans que les professionnels et les usagers se mobilisent, manifestent, invectivent, se mettent en danger face à des gouvernants toujours plus sourds à la question. Et maintenant que nous sommes dans une impasse : toujours rien.
La stupeur, c’est la négation même du vivre-ensemble

Il nous reste la stupeur. Qui est l’état dans lequel nous nous trouvons depuis un an. Et qui est une négation même du vivre-ensemble.

Et cela, nous, adultes responsables et citoyens, ne pouvons pas le supporter plus longtemps. C’est pourquoi il nous semble légitime :

  • de demander des comptes à celles et ceux qui nous gouvernent sur le travail accompli au cours de ces derniers mois pour envisager l’organisation collective de notre avenir prenant en compte le contexte sanitaire, social et écologique ;
  • de tout mettre en œuvre pour nous réunir, en dehors de la seule occasion du travail salarié. De trouver les moyens de nous voir à nouveau, de nous rassembler, de créer ensemble, de protéger le lien qui nous unit. Il est évident que cela peut se faire en minimisant les risques de contagion ;
  • de réclamer la réouverture des lieux de culture, musées, théâtres, bibliothèques, dont rien ne prouve qu’ils soient des lieux de propagation, et d’inventer autre chose que la fermeture obtuse de ces lieux essentiels de convivialité que sont les bars.

Aujourd’hui, nous sommes gouvernés par la peur de tomber malade. Hier, nous étions gouvernés par la peur d’être victime d’un attentat.
 Nous ne supportons pas d’être gouvernés par la peur.
Nous ne pouvons pas nous permettre de le supporter. Parce que nous sommes presque 8 milliards à cohabiter sur une planète qui nous rendra toujours coup pour coup si nous persistons à nous traiter — et à la traiter — en ennemis.

Aujourd’hui, nous voulons faire confiance à notre capacité collective à imaginer l’avenir.


Faites tourner cet article autour de vous.
Les énergies pour mettre en œuvre la joie, la convivialité, la détente, le travail et les déplacements sereins, une organisation sociale saine et détendues viendront ensuite. D’abord, épousseter les poussières mentales qui nous rendent abrutis et cloisonnés. Ensuite ouvrir nos cœurs pour aimer les autres, la nature, l’avenir...et nous voir dans la lumière à la place de cette ombre qu’on nous projette partout par médias interposés.

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