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samedi 31 mars 2018

La Maladie de Lyme : en Ariège on met en garde. Les tiques pullulent par endroit !

La Maladie de Lyme, autrement appelée Borréliose de Lyme, est une infection bactérienne transmise par les morsures de tiques. Ces dernières sont présentes en forêt, dans les jardins, dans les champs... et peuvent contaminer les promeneurs, randonneurs et toute personne au contact de la nature. On sait aujourd’hui qu’elles peuvent transmettre de nombreux agents pathogènes. On emploie alors le terme MVT (Maladies Vectorielles à Tiques)
Ces infections, si elles ne sont pas détectées et soignées correctement, peuvent entraîner de lourdes conséquences sur la santé des personnes contaminées.

Juillet 2018 - Dans l’univers des praticiens alternatifs de santé, tout le monde n’est pas unanime dans la perception de la maladie de Lyme. Par exemple Yves Rasir, ce belge de langue française, qui, au fil de ses éclairages sur les notions de santé, met l’accent sur la prévalence du terrain avant celle du "microbe".
Ce texte du 4 juillet 2018 peut en interloquer beaucoup et en chagriner certains mais cet éclairage sur ce que sont les maladies et notamment celles dites de Lyme est à approfondir et méditer.

Vous le savez : je n’adhère pas du tout au discours anxiogène relatif à la maladie de Lyme. Sur ce sujet, je me démarque complètement des autres médias de médecine naturelle qui en ont fait leur fond de commerce et qui entretiennent une psychose totalement irrationnelle en racontant beaucoup de sornettes. Dans ce dossier, la hantise des tiques et la phobie des bactéries sévissent du côté « alternatif » alors que la médecine classique officielle relativise sagement l’ampleur du fléau et fait preuve d’une rationalité de bon aloi. Ça ne cesse de m’étonner. Ce qui me surprend par dessus tout, c’est que les balivernes pasteuriennes du microbe maléfique soient reprises en chœur par des gens censés défendre d’autres approches thérapeutiques fondées sur la notion du terrain. Ceux-ci renient celles-là et se convertissent à la « théorie du germe » aussi vite qu’ils oublient les principes hippocratiques invitant à ne pas nuire pour se fier aux forces d’autoguérison...
La suite ICI


Février 2018
Le printemps est la saison où les tiques cherchent à proliférer en cherchant un support alimentaire chaud et sanguin. C’est le plus souvent les animaux à sang chaud qui en sont les vecteurs mais malheureusement aussi les humains. L’année dernière nous recevions Karine, bénévole de l’association France-Lyme. Nous gardons ci-dessous l’article édité à cette occasion.
Mais voici un condensé pratique de prévention de ces maladies transmises par les tiques (entre autres). Article tiré de NEXUS - n° de janvier-février 2018
Cliquer sur les images pour les agrandir


Publié en 2017 :
Cette année encore, les bénévoles de la section Ariège de l’association France Lyme se sont réunis à l’occasion de la Journée Nationale de Sensibilisation aux Maladies Vectorielles à tiques.
A l’origine, Le « Lyme Protest » est une initiative de malades Américains, qui s’est progressivement étendue à toute l’Europe et l’Australie.
Les revendications communes de ces malades sont, cette année encore, les suivantes :
* la prise en compte de l’insuffisance des tests diagnostiques des maladies à tiques et le développement de recherches sérieuses sur ces pathologies
* la réévaluation des protocoles de traitement officiels, pour qu’ils s’inspirent des directives américaines de l’ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society)
* l’arrêt des poursuites judiciaires envers les médecins qui ne respecteraient pas les protocoles officiels en vigueur
* la reconnaissance de la forme chronique de la borréliose de Lyme
* La prise en compte de l’existence d’une multiplicité d’agents pathogènes transmissibles par une même tique, à l’origine de « co-infections » rendant le traitement des patients beaucoup plus long et plus complexe. Ces co-infections sont susceptibles de contribuer à la chronicité des malades.

Ce 20 Mai 2017, en France, nous ne comptions pas moins de 17 villes participantes, dont Albi, Rodez, Toulouse et Foix pour l’ex-région Midi-Pyrénées.

Image Ouest-France

Si aujourd’hui, les difficultés des malades sont toujours d’actualité, il faut reconnaître de grandes avancées depuis le rassemblement de Mai 2016 :
Concernant les actions de France Lyme liées au Plan Lyme, en lien avec la FFMVT, la chronologie principale et la suivante :

Juin 2016 : réunion d’information au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé sur le lancement en septembre 2016 du Plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques.
 
Septembre 2016 : présentation de ce Plan national.
 
Décembre 2016  : réunion organisée par Santé Publique France pour la mise au point des documents de prévention, en lien avec le Plan national.
 
Janvier 2017 : premier comité de pilotage du Plan national au ministère des Affaires sociales et de la Santé, présidé par le Directeur général de la Santé et en présence des agences sanitaires concernées, de la Haute autorité de santé (HAS), de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
Les axes et actions du Plan Lyme sont décrits dans le document suivant :
http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/plan_lyme_180117.pdf
 
Février et mars 2017 : 2 réunions organisées par Santé Publique France pour la mise au point de documents de prévention.
 
Mars 2017 : première réunion du groupe de travail pour l’élaboration du PNDS Lyme et autres maladies transmissibles par les tiques.
L’objectif de ce Protocole national de diagnostic et de soins est d’améliorer et d’uniformiser le diagnostic et le traitement des maladies vectorielles à tiques afin de proposer une prise en charge homogène des malades.
Les travaux du groupe sont planifiés jusqu’en septembre. La souffrance et l’errance des patients sont bien actées. Le PNDS devra y répondre.
Le Plan comporte 5 axes stratégiques :
 1 : améliorer la surveillance vectorielle et les mesures de lutte contre les tiques,
 2 : renforcer la prévention des MVT : mise au point de documents de prévention par Santé Publique France et les associations (12/2016 -> 03/2017),
 3 : améliorer et uniformiser la prise en charge des malades : 21 mars 2017 : première réunion du groupe de travail pour l’élaboration du PNDS Lyme et autres maladies transmissibles par les tiques. Les travaux du groupe sont planifiés jusqu’en septembre,
 4 : améliorer les tests diagnostiques,
 5 : mobiliser la recherche sur les MVT.

France Lyme souligne la nécessité de la mise en œuvre effective de l’intégralité des actions annoncées dans le cadre du Plan Lyme, notamment des mesures de prévention adéquates pour limiter la contamination et une prise en charge des dizaines de milliers de personnes déjà contaminées, insuffisamment dépistées, et qui bien souvent ne disposent pas de traitements adéquats.

Voici les recommandations de France Lyme et de la FFMVT (Fédération contre les Maladies Vectorielles à Tiques). Sur le plan personnel lors d’une activité en plein air :

  • Port de vêtements longs de couleur claire (question de contraste visuel pour localiser les bestioles), port d’un chapeau
  • Port de bottes, guêtres ou pantalons rentrés dans des chaussettes pour diminuer le risque d’accrochage des tiques sur la peau
  • Rester au milieu des sentiers tracés, éviter les fougères, les herbes hautes, les buissons
  • S’asseoir sur un tissu
  • Au retour, s’examiner attentivement (si possible mutuellement) tout le corps, ainsi que la tête.
  • Examiner soigneusement et régulièrement vos animaux de compagnies qui pourraient être en contact avec les tiques (chiens, chats, lapins…), leur retirer les tiques immédiatement avec un tire-tique. Penser à les traiter avec des répulsifs.

« L’inspection après une exposition éventuelle aux tiques est une étape capitale. Elle permet leur ablation, rapidement après leur attachement, réduisant ainsi le risque de transmission des bactéries. On s’appliquera à rechercher la tique sur tout le corps en insistant sur les zones de plis, la tête, derrière les oreilles et le cou en particulier chez les enfants. Une fois découverte, la tique doit être retirée le plus tôt possible. Il faut proscrire l’application préalable de tout produit » (Mieux connaître la borréliose de Lyme pour mieux la prévenir, rapport du HCSP, janvier 2010).

Pour toute activité à risque :

Il existe des répulsifs à vaporiser sur les vêtements ou en application cutanée (pour adultes). On peut également utiliser les répulsifs par trempage.

Un petit tire-tique de secours peut vous faire gagner beaucoup de temps (en vente libre en pharmacie ou parapharmacie) : il vous aidera à retirer la tique, sans application préalable de produit.

Si vous souhaitez plus d’informations ou simplement rencontrer les bénévoles d’Ariège, n’hésitez pas à écrire à section.ariege@francelyme.fr

Karine, responsable de la section Ariège participera le 18 Juin prochain à la Course des héros à Paris aux côtés d’autres malades en soutien à France lyme et de médecins/chercheurs pour la FFMVT.
http://www.alvarum.com/karinegodard

Envoyé par Karine Godard que vous pouvez écouter dans l’une de nos émissions radio de juin 2017 :ICI

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