FNE national attire notre attention sur la vigilance à entretenir et à consolider...

Vigilance, vigilance,

Avec l’été qui arrive et les grandes vacances scolaires, beaucoup de sphères tournent au ralenti en France. Pour autant, notre essence de militant.es fait que la vigilance reste de mise quoiqu’il arrive. Et c’est cette vigilance qu’il nous faut continuer d’affuter.

Elle prend différentes formes :

• Une vigilance politique. Les élections régionales et départementales sont terminées. Si on peut observer avec satisfaction une part croissante d’élus avec des propositions assez proches des nôtres, ils sont encore trop rarement majoritaires et en mesure de pouvoir les mettre en œuvre. Nous devons donc rester vigilants sur les actions des exécutifs actuels tout comme sur les programmes politiques à venir, notamment avec les présidentielles et législatives de 2022, sur lesquelles plane le spectre du RN. Ce dernier, même s’il échoue assez largement lors des élections infranationales, parvient cependant à faire déteindre de plus en plus d’idées contraires à nos valeurs sur de trop nombreux autres partis politiques.

• Une vigilance citoyenne. Que cela soit dit et redit : militantes et militants du mouvement FNE, nous sommes présents sur tous les terrains et nous allons continuer à nous structurer collectivement face aux pressions, agressions, chantage aux subventions et autres cyber harcèlements, que nous subissons. Ceci est plus qu’un simple formulaire, renseignez-le aussi systématiquement que possible : c’est un outil fédéral au service d’une action résolue d’entraide et d’écoute, qui va aussi permettre de progressivement renforcer notre plaidoyer en faveur d’un Monde Vivable.

• Une vigilance associative. Le 1er juillet nous avons fêté les 120 ans de la loi de 1901 relative au contrat d’association. Cet anniversaire s’est déroulé au moment même où le gouvernement pousse un projet de loi prétendant conforter le respect des principes de la République. Ce projet de loi, selon nous, symbolise au contraire une méfiance, voire une menace à peine voilée, du politique vis-à-vis de nos organisations, c’est pourquoi, pour ces 120 ans, nous avons signé cette tribune avec d’autres associations pour essayer une nouvelle fois de faire entendre raison aux parlementaires. En tous cas, quoiqu’il advienne, soyez assurés que nous poursuivrons avec nos alliés ce précieux travail de préservation de ces espaces d’expression civique que sont nos associations.

Tout en gardant à l’esprit la nécessité de continuer toujours et encore à renforcer notre capacité à enrichir la démocratie grâce à l’exercice de notre contre-pouvoir citoyen, je vous souhaite à présent de bonnes vacances si vous en prenez.