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mercredi 4 septembre 2013
Urbanisme - historique d’une lutte
L’association D.A.M.E. de Mirepoix communique
Cas de l’annonce d’une 3ème grande surface à Mirepoix
L’année 2009 a été agitée sur le secteur de Mirepoix, suite à l’annonce d’une prochaine implantation d’un INTERMARCHE avec une galerie marchande.
La communauté des communes, propriétaire de la zone d’activité, avait préparé le secteur concerné par le centre commercial, sans véritablement en mesurer toutes les conséquences.
Le centre ville, la proche périphérie, disposent de petits commerces déjà mis en concurrence par SUPER U et ALDI. Le parking de la cathédrale, payant aux beaux jours, a déjà eu des retombées négatives sur le petit commerce du centre ville, à l’exception semble t-il de la restauration et des débits de boissons.
Il va sans dire que les premiers concernés par cette troisième grande surface, ce sont ces petits commerces : boulangeries, boucheries, journaux, crèmerie, boutiques bio, épicerie fine, cave à vin...
De sont côté, SUPER U, voit mal l’arrivée de ce concurrent et mobilise, une fois n’est pas coutume, son personnel, pour se joindre aux dissidents environnementaux.
Les opposants s’unissent donc avec des argumentations écologiques et sociales.
C’est une catastrophe certaine, par la mal-bouffe garantie, les poubelles plus que pleines, et une guerre économique, loi du marché oblige, avec le reste de l’humanité. Sur le plan social, c’est l’arrivée d’un personnel soumis à la précarité, au temps partiel imposé, bref, à la servitude moderne.
Cependant les « pro-INTERMARCHE » avancent, comme principale argumentation, la création d’emplois tellement attendus dans le secteur de Mirepoix et ses environs, mais aussi la nécessité d’une concurrence susceptible de faire baisser les prix.
Ainsi parlaient les adeptes du Caddie.
Pas question cependant de minimiser le besoin de création de vrais emplois. Les divers salariés de SUPER U ont argumenté à leur tour, par la menace de voir disparaître ceux qui existent déjà dans la grande distribution locale.
Par contre, pour la baisse des prix issue de la concurrence, c’est l’argument, typique avancé dans ce genre de situation, démenti cependant par des études sérieuses sur la consommation.
INTERMARCHE, de son côté, et dans un premier temps, a refait une demande de permis de construire, pour tenir compte des remarques de l’enquête du tribunal administratif.
L’opposition, toujours en alerte, a mené une seconde campagne d’information et d’actions lors de l’arrivée du dépôt du second permis de construire.
Peu de temps après, de la bouche même de Madame Le Maire de Mirepoix, nous apprenions qu’INTERMARCHE renonçait à ce projet.
Ce problème enfin réglé, laisse une grande place à la réflexion. Il s’agit alors, de chercher qu’elles seraient les activités utiles à la population, susceptibles de créer des emplois, avec le moins possible d’impact nuisible sur l’environnement.
C’est dans cet état d’esprit que nous avons proposé notre collaboration aux autorités locales, par exemple, sous la forme d’une commission extra-municipale, pour chercher ensemble, de quoi occuper l’espace vacant sur la zone d’activité.
[1]
Fait à Mirepoix le 18 juillet 2013
Pour D.A.M.E.
[1] A ce jour, la commission n’a jamais vu le jour, et c’est bien ainsi que le non-dialogue entre la population et les élus s’installe durablement.
